Immédiatement après la prise des hémocultures (détection des bactéries dans le sang), c'est-à-dire avant même l'arrivée de la preuve de la présence de bactéries, on commence un traitement antibiotique. Il est particulièrement important de ne pas perdre de temps. Pour cela, on choisit les antibiotiques qui, selon l'expérience, ont le plus de chances d'être efficaces. Il est toujours possible de les changer si, après avoir détecté les bactéries (après deux ou trois jours), on découvre qu'un autre antibiotique est plus efficace. La durée du traitement est généralement de sept à dix jours maximum.
Pour les champignons et les virus, on n'utilise pas d'antibiotiques, car ceux-ci ne sont efficaces que contre les maladies bactériennes. Le traitement du foyer infectieux dépend de la maladie de base. Par exemple, les foyers infectieux purulents (abcès) peuvent être éliminés.
En cas de choc circulatoire, il est important d'obtenir du liquide sous forme de solutions salines par voie veineuse. Cela permet d'améliorer le manque de volume dans le système sanguin. En outre, des substances apparentées à l'adrénaline sont utilisées. Celles-ci augmentent la pression artérielle en rétrécissant les vaisseaux et peuvent partiellement améliorer la fonction de pompage du cœur.
En cas de détresse respiratoire, de l'oxygène est d'abord administré à l'aide de "lunettes nasales" ou d'un masque. En cas d'insuffisance pulmonaire grave, il faut toutefois introduire un tube directement dans les poumons (intubation) pour assister mécaniquement le travail respiratoire.
En cas d'insuffisance rénale, la fonction rénale peut, si nécessaire, être remplacée par une machine. Les déchets présents dans le sang sont alors filtrés par une membrane.
Pour éviter les caillots sanguins, on reçoit régulièrement des injections de thrombose dans le tissu adipeux (en général dans le ventre ou les jambes). En outre, des bas de thrombose peuvent être utilisés.
L'alimentation pendant une septicémie se fait généralement par sonde gastrique après une courte pause alimentaire. Pour ce faire, un tube en plastique est généralement inséré par le nez jusqu'à l'estomac.